Principaux enseignements
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- La planification de la sortie doit être individualisée.
- Votre proche peut avoir besoin d'une rééducation pour faire face aux conséquences physiques, cognitives et émotionnelles d'un arrêt cardiaque.
- Pour optimiser le rétablissement après un arrêt cardiaque, il est nécessaire de s'impliquer activement dans l'équipe soignante et de comprendre la couverture d'assurance de votre proche pour la réadaptation.
Comment mettre en place un suivi des soins
La planification de la sortie de l'hôpital commence plus tôt qu'on ne le pense. L'équipe médicale évaluera les besoins médicaux de votre proche et demandera l'aide d'experts en réadaptation pour déterminer le degré de réadaptation dont il aura besoin après l'hôpital. Certaines personnes ont besoin de soins infirmiers spécialisés, tandis que d'autres peuvent bénéficier d'une rééducation en hospitalisation ou en ambulatoire. Votre proche aura probablement besoin de nombreux rendez-vous de suivi en ambulatoire après sa sortie de l'hôpital.
La planification de la sortie commence lorsque votre proche est prêt à être transféré de l'unité de soins intensifs (USI) à l'étage des patients hospitalisés. Chaque jour, l'équipe médicale réfléchit aux traitements, à la rééducation et aux ressources dont le patient aura besoin après avoir quitté l'hôpital. L'équipe soignante de votre proche sera probablement différente en unité de soins intensifs et en unité d'hospitalisation.
La connaissance de ces informations peut permettre à votre proche et aux membres de sa famille de communiquer efficacement avec l'équipe médicale et de faciliter la planification de la sortie de l'hôpital.
Destinations de décharge possibles :
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- Établissement de soins infirmiers spécialisés ou établissement de soins aigus de longue durée pour la poursuite des soins médicaux. Ces soins peuvent comprendre l'administration de médicaments par voie intraveineuse, la gestion d'un ventilateur ou d'une trachéotomie, et la gestion d'une sonde d'alimentation. Ces établissements conviennent aux personnes qui ne peuvent rester éveillées suffisamment longtemps pour participer utilement à la rééducation.
- Réadaptation aiguë en milieu hospitalier dans un établissement spécialisé avant le retour à la maison. En règle générale, il faut au moins trois heures de rééducation par jour et dans plusieurs domaines de rééducation.
- Infirmière visiteuse ou aide-soignante à domicile qui se rend sur place tous les jours ou plusieurs fois par semaine. Il peut s'agir d'une étape intermédiaire avant le passage à la réadaptation ambulatoire.
Aux États-Unis, le statut de l'assurance et la couverture en termes de nombre de jours de prestations ou de visites jouent souvent un rôle dans l'accès à ces ressources de sortie. Les besoins de réadaptation peuvent être traités par des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes ou des orthophonistes. Collectivement, la prise en charge des traitements dispensés par ces professionnels est souvent plafonnée à environ 30 ou 60 visites ou séances (parfois plus). Les recommandations et les priorités en matière de traitement doivent être coordonnées avec soin. Si votre proche utilise trop de visites de rééducation pour un problème physique, il devra peut-être payer de sa poche d'autres services, tels que l'orthophonie ou l'ergothérapie.
Le calendrier des évaluations à l'hôpital et la disponibilité des lits dans les établissements hospitaliers peuvent également être déterminants pour la qualification et l'accès. Par exemple, si votre proche répond aux critères de réadaptation en milieu hospitalier un vendredi, mais qu'aucun lit n'est disponible, une réévaluation le lundi peut en fait montrer que son état s'est "trop amélioré" et qu'il ne remplit plus les conditions requises pour bénéficier de ce niveau de soins. L'équipe soignante doit réfléchir à ces questions au quotidien, voire plusieurs semaines à l'avance.
La planification de la sortie et les soins de suivi doivent être personnalisés en fonction du patient. Toutefois, les personnes ont généralement besoin d'un suivi pour :
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- Symptômes physiques (faiblesse, douleur, déconditionnement)
- Symptômes neurologiques (crises d'épilepsie, troubles du mouvement)
- Symptômes cognitifs (fatigue, communication, mémoire, multitâche)
- Symptômes psychologiques (anxiété, dépression, stress post-traumatique)
- Symptômes sociaux ou spirituels (retour au travail, retour aux loisirs, "pourquoi" ou "pourquoi moi")
- Coordination des soins (examen des médicaments, rééducation, évaluation ou orientation vers d'autres spécialistes)
Le lieu de résidence de votre proche après sa sortie de l'hôpital peut déterminer le moment où il sera suivi par certains spécialistes. Si votre proche rentre directement chez lui, il devra prendre des rendez-vous dans un délai d'une semaine. Votre proche ou son équipe soignante peut commencer à prendre certains de ces rendez-vous avant même qu'il ne quitte l'hôpital. S'il existe une clinique de suivi des soins intensifs ou une clinique spécialisée dans les arrêts cardiaques à la disposition de votre proche, il peut s'agir d'une bonne option pour aborder un grand nombre des questions complexes abordées ici. Il n'existe cependant pas beaucoup de cliniques spécialisées. Le médecin de premier recours n'est pas forcément familiarisé avec les besoins de récupération et de réadaptation après un arrêt cardiaque.
Si votre proche est hospitalisé dans un centre de réadaptation, un établissement de soins infirmiers spécialisés ou un établissement de soins aigus de longue durée, des spécialistes devraient se rendre sur place. Toutefois, il se peut que vous ou votre proche deviez plaider pour que certains spécialistes interviennent dans ces établissements. La couverture d'assurance déterminera également la durée (mesurée en jours) de la prise en charge dans ces établissements. Par exemple, si les progrès de la réadaptation ne sont pas évidents ou constants dans un établissement de réadaptation pour patients hospitalisés, il peut être nécessaire de transférer les services dans un établissement de soins infirmiers spécialisés jusqu'à ce que votre proche soit suffisamment bien pour participer à nouveau à la réadaptation, ce qui permet d'économiser des "jours" supplémentaires couverts en tant que réadaptation pour patients hospitalisés.
Enfin, la transition d'une réadaptation en milieu hospitalier, d'un établissement de soins infirmiers spécialisés ou d'un centre de soins de longue durée vers le domicile nécessitera une coordination importante des ressources et de l'information. Votre proche doit demander à être impliqué, avec vous et tout autre membre de la famille ou représentant personnel, dans les conversations relatives à la planification de la sortie avec les médecins, les gestionnaires de soins et les spécialistes de la réadaptation.
Merci à nos contributeurs
Kelly Sawyer et Jasmine Wylie
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