Vous avez été témoin d'un arrêt cardiaque.

Être témoin d'un arrêt cardiaque ou contribuer à sauver une vie peut être une expérience bouleversante. Il n'y a pas de façon "normale" de se sentir. Vos sentiments sont valables. Heartsight peut vous aider en vous donnant des informations sur les expériences communes, les pensées et les émotions partagées par d'autres personnes comme vous. Comprendre votre propre expérience peut vous aider à réduire l'incertitude et à aller de l'avant vers le bien-être. Les ressources de Heartsight sont basées sur la recherche clinique et les expériences vécues par d'autres personnes. Vous n'êtes pas seul. 

Rétrospective

Que s'est-il passé ?

Un arrêt cardiaque est une situation d'urgence soudaine qui met la vie en danger. Être témoin d'un arrêt cardiaque et en ressentir les effets peut être très personnel. Une fois l'émotion initiale passée, il se peut que vous ressentiez toute une gamme d'émotions et que vous ayez du mal à comprendre ce qui s'est passé. Les informations ci-dessous vous aideront à comprendre la séquence des événements et vos réactions.

5 choses à savoir

1. Le succès de l'action d'un sauveteur non professionnel dépend du fait qu'il a tenté ou non d'obtenir une seconde chance, et non du résultat.

2. En cas de stress extrême, le cerveau a du mal à traiter toutes les informations qui lui parviennent et développe des souvenirs fragmentés de l'arrêt cardiaque dont il a été témoin. 

3. Il est normal qu'une personne en arrêt cardiaque saigne de la bouche, qu'elle ait une respiration agonale réflexe et que ses yeux fixent le vide. 

4. Les ambulanciers paramédicaux vérifient la réactivité, la respiration et le pouls d'une personne afin de déterminer s'il s'agit d'un arrêt cardiaque et d'entamer les procédures d'urgence. 

5. Après un premier traitement visant à stabiliser les signes vitaux, les ambulanciers transportent la personne en arrêt cardiaque à l'hôpital ou terminent la réanimation sur le terrain. 

Aperçu

Comment traiter mes pensées et mes sentiments ?

Au cours des premiers jours ou des premières semaines, vous commencez à analyser vos sentiments et à chercher à savoir s'ils sont normaux. Il se peut que vous commenciez à poser des questions pour comprendre ce qui s'est passé. Le contenu ci-dessous peut répondre à certaines de vos questions.

5 choses à savoir

1. La réanimation cardio-pulmonaire donne aux personnes victimes d'un arrêt cardiaque les meilleures chances de survie, et les avantages l'emportent nettement sur les inconvénients potentiels.

2. Au cours du premier mois suivant le traumatisme, les souvenirs sont souvent désorganisés et stockés sous forme de fragments en fonction de l'expérience sensorielle. 

3. La majorité d'entre nous est capable de rassembler ces souvenirs sensoriels pour former une histoire interconnectée, au lieu de continuer à vivre ce moment. 

4. Le fait de comprendre que ce que vous ressentez est normal peut vous aider à traiter l'expérience et à développer des capacités d'adaptation. 

5. Rappelez-vous que vous êtes résilient. L'esprit est un outil puissant pour se rétablir. 

Prévoyance

Comment puis-je me rétablir ?

L'intensité des symptômes émotionnels diminuera probablement au fur et à mesure que vous assimilerez votre expérience et que vous ferez le point sur les sentiments, les images et les sons que vous avez ressentis. Cependant, le fait de s'engager activement dans des stratégies d'autosoins qui peuvent sembler simples ou directes, peut avoir un impact positif sur votre bien-être général. Les stratégies énumérées ci-dessous vous aideront à accepter ce qui s'est passé et à traiter les aspects dont vous avez été témoin lors d'un arrêt cardiaque.

5 choses à savoir

1. L'exercice quotidien, une alimentation saine, un bon sommeil et la gestion du stress renforcent la résilience pour surmonter les traumatismes.

2. Des pratiques spécialisées telles que l'ancrage sensoriel, la pleine conscience, les activités créatives, la tenue d'un journal ou le soutien social peuvent compléter les soins de base. 

3. Pour ceux qui trouvent réconfort et force dans leur foi, il peut être utile de rechercher le soutien d'un conseiller religieux. 

4. Si les symptômes persistent au-delà des premières semaines ou des premiers mois, il est peut-être temps de demander l'aide d'un professionnel de la santé mentale. 

5. Demander une aide professionnelle n'est pas un signe de faiblesse. Au contraire, il peut s'agir d'un pas en avant vers une guérison à long terme.